3-1 Évaluer le potentiel faunique d’un habitat
Repérer les atouts existants ou potentiels de la propriété par rapport à son environnement, pour certaines espèces clés.
- Sur un site nourricier : évaluer la qualité de nourriture du site. Noter l’abondance en nourriture et la superficie.
- Sur un site pouvant servir d’abri : Évaluer le potentiel d’abri, protection visuelle.
- En inventaire multiressources : on considère toutes les espèces. Il s’agit d’un inventaire qualitatif plutôt que quantitatif.
- Un plan d’aménagement multiresssources ou forêt-faune peut être créé en fonction des intérêts du propriétaire forestier du point de vue des espèces fauniques désirées.
Les principaux éléments à évaluer sont les suivants :
- L’obstruction latérale : résineuse (abri) et/ou feuillue (nourriture), herbacés (nourriture).
- La composition de la strate inférieure : y a-t-il du brout disponible, présence de fruitiers, etc.
- Obstruction visuelle latérale (ou couvert latéral) : herbacés, arbustes, jeunes arbres
- Protection visuelle entre prédateur et proie.
- Bon terrain de chasse pour les petits prédateurs (ex. martre et le pékan).
- Ouverture de la canopée : résineux et feuillus Résineux :
- intercepte précipitations (pluie et neige).
- Apporte une protection contre les prédateurs aviaires (oiseaux de proie).
- Débris ligneux : troncs, branches, souches, chicots
- Bons terrains de chasse pour les petits prédateurs (ex. martre et le pékan).
- Bon habitat pour micromammifères. Réseau de galeries sous la neige.
- Souches : tanières au sol.
Voici une capsule forêt présentant les intérêts à conserver du bois mort en forêt, pour la biodiversité an générale. Ici il est question des champignons comestibles de choix rencontrés sur la matière ligneuse en décomposition.
Taille des domaines vitaux
Domaine vital : Région ou aire qu’un animal fréquente au cours de ses activités normales. C’est la superficie nécessaire pour réaliser son cycle vital. On peut généraliser en disant que plus l’animal est de grande taille, plus il couvre un grand territoire. Le cycle vital d’un animal couvre souvent une superficie dépassant celle d’un lot. Il est donc souvent nécessaire d’inclure les lots forestiers voisins de la propriété pour avoir une vision plus globale des besoins de la faune. Voir l’illustration si dessous.
Élaboration d’un plan d’aménagement faunique
Le document ci-joint présente la façon de rédiger un plan d’aménagement à volet faunique. On y trouve les de données fauniques à prendre en compte sur le terrain et les éléments à caractères fauniques qu’il est essentiels d’y intégrer :